Pour une facilité d’organisation et le respect des intervenants et participants, nous vous remercions de réserver les dates qui vous intéressent.
Un clic de réservation est prévu à cet effet sur chaque évènement proposé. Les conférences requièrent un public minimum de 10 personnes pour être maintenues.
Les samedis de l’éducation thérapeutique varient comme indiqué sur le planning.
Merci de votre compréhension.
jeudi 26 mars 2020 :
Conférence « À la découverte de l’Auriculothérapie »
animée par Carine Chaix-Couturier
à 19h30 au 3ème étage du Centre Médical de l’Olivier, Montigny le Bretonneux
Participation : gratuite pour les membres ASBE
5€ pour les non-membres déductibles d’une adhésion
Réservation ICI
samedi 29 mars 2020 :
Atelier « S’initier au Magnétisme »
animé par Laure Courrèges
Les samedis de l’éducation thérapeutique. Quels sont les outils que je peux utiliser et dans quel cas ? Ce samedi 29 février, Laure Courrèges, énergéticienne, propose de vous initier au magnétisme. Le comprendre peut-être, le sentir sûrement, s’exercer patiemment. C’est ainsi qu’elle vous invite à cette initiation qui sera suivie de deux séances complémentaires (Mercredi soir du 29 avril et du 27 mai) pour ceux qui voudront s’exercer encore, ressentir davantage, répéter et progresser.
de 16h à 17h30 au 3ème étage du Centre Médical de l’Olivier, Montigny le Bretonneux
Participation : 1ère partie gratuite pour les membres ASBE
15€ pour les non-membres
Nbr de places limité à 15 pers Réservation ICI
2ème et 3ème partie 15€/soir pour les membres ASBE
30€/soir pour les non-membres
Nbr de places limité à 15 pers Réservation ICI
jeudi 23 avril 2020 :
Les outils de la Naturopathe « Faire face à l’inflammation »
animé par Isabelle Felisaz
à 19h30 au 3ème étage du Centre Médical de l’Olivier, Montigny le Bretonneux
Participation : gratuite pour les membres ASBE
5€ pour les non-membres déductibles d’une adhésion
Réservation ICI
Comprendre la relation étroite entre Médecine Traditionnelle et Culture Traditionnelle Chinoise.
Rédigé par Nicolas Lebrault – Praticien en MTC
La médecine chinoise 中医 (zhōng yī) est une discipline qui synthétise le corps principal des théories médicales propres à la Chine et son expérience clinique dans le but d’étudier au sein des activités vitales des êtres, les règles de transformation entre santé et maladie, ainsi que celles présidant à leur prévention, leur diagnostic, leur traitement, leurs soins et leur prophylaxie.
Système théorique de la médecine chinoise :
Ainsi le système théorique de la médecine chinoise repose sur le système logique de la médecine chinoise et est constitué de concepts de base, connaissances fondamentales et principes fondamentaux.
Sa méthodologie scientifique s’appuie sur le matérialisme archaïque de l’antiquité chinoise ainsi que sur la pensée dialectique.
Ses théories principales sont :
Pour résumer :
On estime généralement que la culture traditionnelle chinoise s’étend de la période des sociétés esclavagistes et féodales (dynasties Xia, Shang et Zhou), jusqu’à la Guerre de l’opium (certains auteurs considèrent qu’elle s’étend jusqu’au mouvement culturel du 4 mai 1919). L’esprit central de cette culture est la recherche de l’harmonie sur deux niveaux : harmonie entre l’homme et la nature 天人合一(tiān rén hé yī) et harmonie des relations humaines.
Les caractéristiques fondamentales de cette culture traditionnelle se reflètent à travers :
Concrètement la vision globale de la médecine chinoise se reflète par l’unité qu’elle conçoit entre l’Homme et le Ciel ainsi que par celle entre le corps 形 (xíng) d’un côté, qui renvoie à la structure et la substance, et l’esprit 神 (shén) de l’autre côté qui renvoie aux fonctions. Ces concepts proviennent directement des philosophies antiques et conduisent à placer l’Homme entre Ciel et Terre, et à le considérer comme un tout organique au milieu de son environnement naturel et social.
Dès le Nèi jīng¹ 内经 on trouve cette valorisation de la dimension sociale, alors que la médecine moderne n’élargit la dimension biologique au domaine social qu’à partir de la moitié du XXème siècle seulement. Ainsi le modèle médical global de la médecine chinoise intègre à la fois l’être vivant (biologie), la dimension psychologique et le domaine social. Cette vision incluant très tôt dans l’histoire, trois dimensions dont on connaît aujourd’hui l’importance de leur intégration au sein des sciences médicales, justifie – si besoin en était – d’envisager comme possiblement prépondérant le rôle de la médecine chinoise dans l’évolution de la médecine moderne.
Le Dà yī jīng chéng² 大医精诚 insiste largement sur la dimension éthique de la médecine, en accordant beaucoup d’importance aux valeurs de la vie et en plaçant l’Homme au centre de ces valeurs, ce qui signifie que des dix mille choses placées entre Ciel et Terre, l’Homme est la plus précieuse. Cette vision « anthropocentriste » se reflète complètement dans l’éthique médicale de la médecine chinoise. Si toute discipline scientifique est influencée par la société dans laquelle elle émerge, la médecine chinoise voit dans sa morale éthique l’empreinte des 3 dispositions, avec, au centre, l’Homme. Se faisant la médecine s’élève au rang d’un art humanitaire et bienfaisant, servi par un médecin qui se doit d’être désintéressé et aimant. La médecine chinoise ne vise pas seulement à diminuer voire à éliminer les maladies, mais aussi à conserver la santé de la population.
Le concept de changement, mouvement ou transformation 运动 (yùn dòng) oriente de façon prioritaire l’observation de la santé et de la situation pathologique. La médecine chinoise, comme on l’a dit, s’appuie dans sa méthodologie, sur les concepts de qi, de yin yang et de 5 mouvements, la racine de la vie étant le qi. C’est par les mouvements du qi qu’est créé le monde et ses dix mille choses. Or ces mouvements sont rendus possibles – intrinsèquement parlant – par les mouvements du yin yang (un se divise en deux, les deux associés redeviennent un). Ce sont les mouvements du yin yang qui constituent les mouvements de la vie. Selon l’approche philosophique, le monde est mouvement, lequel provient des relations contradictoires entre yin et yang qui pénètrent chaque chose. Ainsi yin et yang deviennent les règles du mouvement et le qi, la matière fondamentale qui permet de constituer et conserver les activités vitales de l’Homme. Elle est la racine de la vie.
Les mouvements du qi sont appelés « qì huà » 气化, qui produisent la vie. On peut donc dire à l’inverse que la vie est un corps organique fait de qi hua. Le processus qui va de la santé à la maladie (auquel il convient de rajouter la notion moderne de sub-maladie) puis à la mort est le résultat des mouvements du yin yang.
Ainsi la santé est, selon le Nèi jīng 内经, synonyme de « yīn píng yáng mì » 阴平阳秘 (yin calme et égal, yang caché). Ici encore se manifeste le concept d’harmonie qui imprègne tous les pans de la culture chinoise, y compris la médecine. La maladie apparaît lorsque cet équilibre du yin yang est rompu. Le concept de sub-maladie – définit aujourd’hui comme un état prenant place entre santé et maladie – peut en médecine chinoise être perçu comme une situation au cours de laquelle l’équilibre yin yang est déjà rompu mais qui ne se manifeste pas encore concrètement par une maladie. La vision dynamique qui parcourt tous les pans de la médecine chinoise est de toute première importance, son reflet le plus direct se retrouve dans le biàn zhèng lùn zhì à la fois image d’une situation dynamique et procédant d’un raisonnement dynamique pour arriver à une solution variable selon les situations différant en cela de la médecine moderne qui conçoit chaque maladie de façon plus figée et propose en réponses des protocoles thérapeutiques adaptés mais fixes.
La médecine chinoise insiste largement sur la notion de « traitement en l’absence de maladie 治未病 (zhì wèi bìng) » : lorsqu’il y a équilibre yin yang, il convient de prendre des mesures pour empêcher un éventuel déséquilibre. De cette idée découle toutes les pratiques prophylactiques et les pratiques de soin qui ont pour unique but de préserver la santé ainsi que de contrôler la maladie et son évolution lorsque celle-ci apparaît. Ce n’est qu’après l’apparition de la maladie que seront mis en œuvre les différents procédés thérapeutiques.
Le Huángdì Nèijīng 黄帝内经 est au cœur de l’art médical, reliant les sciences de la nature et la philosophie. Cet ouvrage traite de manière systématique de la physiologie, de la pathologie, du diagnostic, de la thérapeutique, de la prévention, … .Le système théorique fondé par le Nèijīng a permis le développement des autres théories.
Le Dà yī jīng chéng est le premier chapitre de l’ouvrage « Prescriptions Valant Mille Pièces d’Or » 千金要方 Qiānjīn yàofāng, écrit par Sun Simiao à la fin du VIIe siècle en 30 volumes.
Comprendre l’épigénétique en trois minutes grâce à Joël de Rosnay
À la lumière de recherches récentes, les scientifiques revoient la théorie qui expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. La nouvelle révolution en biologie, appelée épigénétique, montre que notre comportement quotidien, ce que nous mangeons, l’exercice que nous pratiquons, notre résistance au stress, le style de vie que nous adoptons, inhibent ou activent certains de nos gènes.
Nous sommes le chef d’orchestre d’une symphonie, co-auteur de notre vie, de notre santé, de notre équilibre. Lors de l’Université de la Terre, en mars 2013, Joël de Rosnay répond au journaliste Eric Jouan : « Pouvez-vous nous expliquer en trois minutes ce qu’est l’épigénétique ?».
Joël de Rosnay : docteur ès sciences, conseiller du président d’Universcience, ancien chercheur et enseignant au Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.) domaine biologie et informatique, ancien directeur des Applications de la recherche à l’Institut Pasteur et auteur de nombreux best-sellers (Je cherche à comprendre ; Surfer la vie ; le Macroscope ; La symphonie du Vivant ; etc.)